AOUST 1690.                                     Jt
puis avoir mes forces. Je m'y fus proumener sur le midi avec M. des Forneaux mon beau-frere, et mon nepveu Tronson, qui nous dit l'avoir veu et leu au matin ; mais tout estoit desja chafourré et effacé.
Ce jour mourust la nuict, à unze heures du soir, M. Sanguin, beau frere de M. de Rochefort.
Le jeudi second jour d'aoust 1590, fust faite à Paris en la salle Saint-Lois une assemblée generale, en la­quelle, après plusieurs séances et déliberations, M. le cardinal de Gondi evesque de Paris, et M. l'arche-vesque de Lion primat des Gaules, furent requis et chargés de se transporter vers le Roy, que les plus honnestes apeloient le roy de Navarre à Paris. Et après lui avoir remonstré le miserable estat de ce royaume, le supplier de se vouloir disposer à quelques bons moyens pour le remettre en quelque repos, avec l'honneur de Dieu et la seureté de la religion catholique, apostolique pt domaine. Et de mesme furent les susdits chargés et requis de passer vers M. le duc de Maienne, pour le prier de rechercher toutes voies honnestes pour faire que ledit estat peust avoir une bonne tranquillité, avec la conservation de ladite religion et seureté des catho­liques.
Le vendredi 3 aoust 1590, les théologiens et prelats de Paris assemblés envoierent leur resolution signée à M. le légat, sur la question à eux proposée par ledit seingneur : de laquelle proposition et response s'ensuit l'extrait fidèlement collationné à l'original.
QU-ESTIO.
Utrum, stante civitatis Parisiensis nécessitâtes qua eam hœretico Regi certis conditionibus reddi opor-
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